Valoriser le travail manuel et la diversité biologique et culturelle

Valoriser le travail manuel

Le travail manuel reste une des bases incontournables de la gestion forestière. A chaque travail, son outil optimal. Effectué dans la nature mais souvent éprouvant pour le corps, le travail forestier doit être respecté et valorisé ; s'il l'est, il aboutit à des résultats de qualité. Par ailleurs, il constitue une opportunité d’emplois à valeur écologique (développement durable). Les démarches d’animation, de formation et d’expertise intègrent également ce regard.

Valoriser la diversité biologique et culturelle

Dans la gestion forestière, la diversité biologique est souvent implicitement perçue comme un obstacle. Il est en effet plus compliqué de gérer et exploiter des mélanges d’espèces et d’âges que des monocultures homogènes. En revanche, les flutaies irrégulières et mélangées constituent des écosystèmes nettement moins vulnérables et plus adaptables au marché du bois que les monocultures, avantage encore plus net face aux aléas générés par les changements climatiques en cours. Ces forêts ont de surcroît des avantages paysagers et écologiques, et créent des relations plus cordiales entre le propriétaire et les habitants du territoire.

C'est l’idée que soutiennent plusieurs forestiers d’expérience aujourd’hui :

Association Futaie Irrégulière (AFI), Pro Silva, CoRenSy, NAT-MAN

"Gestion des futaies irrégulières et mélangées", M.S.Duchiron, Nancy, 1994

"La futaie irrégulière", B. de Turkheim et M.Brucciamachie ...

Enfin, la richesse de la diversité culturelle est à l’image de la diversité des origines, des individualités et des biographies. Dans les missions de gestion et de conseil, cette diversité s’exprime par le cadre unique apporté par tout nouveau client ; l’adaptation est ainsi de mise, dans une mesure définie par la déontologie de l’entreprise.

Dans les actes d’animation, cette richesse est valorisée par la rencontre des points de vue et la construction collective.